Un bien triste fait a été enregistré, le samedi 18 mai 2019, à Agnibilékrou, ville située à 56 km au nord d’Abengourou. Au quartier « Liberté », un jeune homme a été violemment passé à tabac par un fou déchaîné.
Des informations recueillies, il nous revient, en effet, que ce jour-là, aux environs de 21h, un jeune homme, la vingtaine révolue, qui répond aux initiales de K.C. se rend dans un espace de vente d’attiéké.
Le jeune garçon en question, qui effectue quelques petits boulots ici et là, veut en effet se refaire des forces. Question pour lui de jouir du fruit de ses durs labeurs de la journée. Aussi, s’attable-t-il dans un lieu de vente de ‘’garba’’ tenu par une femme. Il passe sa commande.
Regardant les poissons chauds-craquants entassés dans un box et observant la vendeuse qui malaxe l’aliment à base de manioc, K.C., salivant, se lèche déjà les « babines ». Les moments qui suivent, c’est un plat d'attiéké apparemment appétissant et couvert de légumes qui lui est servi.
Mais, à peine se met-il à « mélanger » le tout de ses doigts, qu’un fou au physique imposant, sorti de nulle part, se présente à lui. Les intentions du dément sont claires. Il veut partager le repas d’attiéké avec K.C.
Évidemment, le jeune homme ne peut accéder à la requête de ce fou vêtu de guenilles dégageant une puanteur à mille lieux. Aussi, empoigne-t-il son assiette d’attiéké et s’éloigne un peu du restaurant.
Mal lui en prit. C’est par une gifle retentissante, que le fou lui exprime son mécontentement. L’attiéké se repend au sol. Pour autant, le fou n’est visiblement pas satisfait. Il empoigne K.C et le soulève de terre. L’infortuné qui balance ses pieds dans les airs, est projeté violemment au sol et dans un bruit assourdissant, par son agresseur. Agresseur en furie, qui le roue de coups avant de l'abandonner très mal en point.
Le déglingué mental n'en a pour autant pas fini avec son singulier défoulement. Dans sa vendetta, c'est cette fois par un violent coup de pied, qu'il renverse tout le panier d’attiéké de la vendeuse. La commerçante prend ses jambes à son cou. Les poissons grillés ne sont pas épargnés. Se mordant la lèvre inférieure et renfrognant son visage, l’insurgé les renverse et les écrase au sol. Puis, proférant des jurons, il s’éloigne enfin des lieux.
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